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Paroi Del Ponoig


Ce week-end on est parti avec Sergio grimper sur El Ponoig, c’est une paroi de 400 mètres située derrière Benidorm. Ça faisait longtemps que Sergio m’en parlait et nous avons trouvé enfin les conditions pour aller découvrir le coin. On est en novembre et dans la face sud le soleil réchauffe le rocher. La route est déjà établie, on trace sur la Fisura Gallego ouverte en 1977 par les frères du même nom. Une voie de 350 mètres côté 6b/A1 à l’époque avec pitons, "Cordinos" et coin en bois. Elle est maintenant entièrement équipée sur spits et quelques pitons et anneaux de cordes en place.


je tiens à avertir qu’il existe une différence notable, en ce qui concerne les cotations, entre le topo de l’époque et celui d’aujourd’hui. Les IV/V sont des 6a/b…



 

Un Chifoumi, et Sergio part dans la voie. Les deux premières longueurs s’enchaînent rapidement et nous voilà chaud pour la suite. Le tracé est évident et les relais bien équipés. Tous rappelables. À partir de la quatrième longueur la voie commence offrir une ambiance fantastique.

Un long dièdre facile mais dément nous amène sur des dalle aériennes. Puis nous arrivons au pied du dièdre suivant où commencent les difficultés. Une magnifique longueur en 6b vraiment classe qui n’a rien à envier au Verdon.

Gaz, équipements à l’ancienne avec un début un peu athlétique et une superbe traversée avant d’arriver au relais suivant. Ça envoie !!! C’est bien passé et l’ambiance est fabuleuse. Chaud bouillant pour la prochaine longueur, crux de la voie avec une sortie en 6c+. Ça déroule assez bien et le passage en artificiel (A1) de l’époque devient un pas de bloc tout en adhérence sur les pieds. C’est lisse et on se demande quand même comment ça passe avec les pédales. Les pitons sont assez éloignés et le rocher ne laisse pas grand chose pour se hisser.

On continue sur deux longueur en escalade facile (5) avec un peu d’herbe. Sûrement les moins intéressantes mais elles nous dirigent vers le dernier morceau. Un dièdre lisse et parfaitement d’équerre. Je pars dedans et j’entends Sergio me dire que c’est coté 5+ mais que son collègue avait chuté la dernière fois.


Je pars confiant, comme dans du cinq mais reste perplexe quand à la sortie que j’analyse depuis un moment. Et mon doute se confirme, les derniers mètres sont plutôt exigeants. en opposition sur les pieds, on fini en Dulfer physique à trois mettre au dessus du dernier point. Génial, le dernier relais domine toute la face et nous offre une vue impressionnante sur la côte Levantina. On love les cordes et range un peu le matériel avant de finir la route par une vire herbeuse qui continue en ascension sur la gauche. Un passage de dix mètres en 3 nous permet de conclure la grimpe et nous donne accès au sommet.

Pas de chance, un nuage englobe les hauteurs. Ça nous a servi pendant la montée en nous évitant de trop chauffer mais maintenant ça bouche complètement la vue. Pas grave, superbe voie, et l’ambiance a été dingue. On peut redescendre comblé. Une fois sur la crête, nous la longeons en direction de l’Est pour trouver un couloir que nous descendons avec précaution jusqu’à un petit arbre équipé pour faire un rappel de 40 mètres. La suite est assez évidente et nous amène par une gravière puis par un sentier sur le dernier relais de 50 mètres. Le pieds de la face atteint, nous redescendons jusqu’à la voiture en dix minutes.






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