C'est en me replongeant dans le Manuel de la Montagne du Club Alpin Français que je suis tombé sur cet article: La déclaration de Katmandou.
Par les temps qui courent cette déclaration reste d'actualité. Cela me laisse perplexe concernant nos efforts quand on pense qu'elle à été rédigée en 1982. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts mais il semble que rien n'a changé au niveau global. Certes ce texte était destiné aux pays en voie de développement mais il semble que maintenant ce sont "nous" les pays développés qui devons nous faire violence pour l'appliquer...
Un exemple frappant, qui fait le buzz en ce moment, celui de la station de Zermatt en Suisse qui se permet de détruire un glacier pour les bien faits d'une manche de coupe du monde de ski en partenariat, bien sûr, avec les instances internationales responsables FIS. Encore une fois, on marche sur la tête. D'un côté nous nous préoccupons pour la sauvegarde de notre planète terre et d'un autre nous nous permettons les plus grandes folies pour des intérêts économiques sporadiques.
L'année dernière, j'ai participé à un documentaire sur la fonte des glaciers dans les Pyrénées intitulé VINHAMALA. C'est un projet de Mathieu Crepel, réalisé par Walid Bérrissoul et financé par OXBOW et NIDECKER SNOWBOARD. Pendant le tournage nous avons rencontré des gens très intéressants et on a échangé... beaucoup. Parmis eux, un glaciologue, Pierre René, qui nous a confirmé l'échéance de vie de nos glaciers. Aux alentour de 2035, il n'y aura plus de glace éternelle dans nos montagnes. Cela met un coup au moral quand on pense que les paysages de nous connaissons depuis notre enfance ne seront plus pareils pour les générations futures. Nos enfants ne connaîtrons pas les montagnes qui nous ont vu grandir. Un sentiment de nostalgie mais aussi de culpabilité s'empare un peu de moi.
Il y en a qui me disent que nous seront les témoins d'une époque révolue. Devons-nous être résignés et accepter cette fatalité sans rien faire? J'ai quand même envie de lutter dans la mesure de mes possibilités pour préserver et/ou sauvegarder ce qui peut encore l'être. Continuer à en profiter et à le partager.
Comme dirait Patrice de Bellefond, "l'histoire s'écrit après".
En attendant je vous invite à lire cette déclaration, de s'en imprégner et à diffuser le message. Serait-ce une déclaration d'amour à nos montagnes?
He vuelto a sumergirme en el Manual de la Montaña del Club Alpino Francés y me encontré con este artículo: La declaración de Katmandú.
En los tiempos que corren, esta declaración sigue siendo actual. Esto me deja perplejo sobre nuestros esfuerzos cuando se piensa que fue escrito en 1982. Ha pasado tanto tiempo y parece que nada ha cambiado a nivel global. Es cierto que este texto estaba destinado a los países en desarrollo, pero parece que ahora somos “nosotros” los países desarrollados los que tenemos que hacernos violencia para aplicarlo ...
Un ejemplo, que está de moda en este momento, el de la estación de Zermatt en Suiza, que se permite destruir un glaciar por el bien de una ronda de copa del mundo de esquí en asociación, por supuesto, con las instancias internacionales responsables (FIS). Una vez más, caminamos sobre la cabeza. Por un lado nos preocupamos por la salvaguardia de nuestro patrimonio planeta tierra y por otro nos permitimos las mayores locuras por intereses económicos esporádicos.
El año pasado participé en un documental sobre el derretimiento de los glaciares en los Pirineos titulado VINHAMALA. Es un proyecto de Mathieu Crepel, dirigido por Walid Bérrissoul y financiado por OXBOW y NIDECKER SNOWBOARD. Durante el rodaje conocimos a gente muy interesante e intercambiamos... mucho. Entre ellos, un glaciólogo, Pierre René, que nos confirmó la fecha de la muerte de nuestros glaciares. Alrededor de 2035, ya no habrá hielo eterno en nuestras montañas. Esto da un golpe a la moral cuando pensamos que los paisajes que conocemos desde nuestra infancia ya no serán los mismos para las generaciones futuras. Nuestros hijos no conocerán las montañas que nos han visto crecer. Un sentimiento de nostalgia pero también de culpa se apodera un poco de mí.
Hay algunos que me dicen que seremos testigos de una época pasada. ¿Debemos ser resignados y aceptar esta fatalidad sin hacer nada? Todavía quiero luchar en la medida de mis posibilidades para preservar y / o salvaguardar lo que todavía puede serlo. Seguir disfrutando y compartirlo.
Como diría Patrice de Bellefond, “la historia se escribe después”.
Mientras tanto, los invito a leer esta declaración, a impregnarse de ella y a difundir el mensaje. ¿Sería una declaración de amor a nuestras montañas?
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